Traduction de l'anglais du carnet de voyage de Patricia Melander. Tout d’abord il s’agit du récit d’un exploit, celui d’une femme qui se donne le défie de parcourir 815 km à vélomoteur entre les extrémités Sud et Nord de Sri Lanka. Ce pays, dont l’infrastructure routière est souvent défaillante malgré des efforts récents, possède une des densités humaines les plus élevées de la planète et où, de surcroît, les habitants adorent se déplacer fréquemment d’un bord à l’autre de l’île sur les moyens de transport les plus variés : depuis l’extérieur des trains, dans les vieux bus bondés, à 3 sur un vélo, motos, autos, en tuk tuks, à dos d’éléphants et même en chars à bœufs. Comme dans de nombreux pays, la place des femmes dans la société sri lankaise est difficile. Souvent reléguées aux travaux les plus pénibles : ouvrières dans des usines dortoirs, cueilleuses à vie dans les plantations de thé, démineuses des zones de guerre où les mines anti personnels ont parfois tué leurs maris ou leurs enfants. Elles sont mal et peu considérées. C’est dire, si le regard porté sur une femme voyageuse à vélomoteur s’avère pour le moins ferme, parfois dur, ou encore trouble. Le cliché admis, c’est d’appartenir à une catégorie reconnue : touriste, humanitaire dans une ONG, diplomate, etc. Mais que penser d’une femme européenne à vélomoteur chargée d’un bagage léger sur des routes lointaines ? Et pourtant face à ce regard porté sur elle, Patricia Melander sait toujours rester bienveillante en dépit d’angoisses menaçantes. Elle sait aussi s’attacher aux situations de vie les plus simples et en retenir la richesse. Dans ce récit, on pourrait penser aussi que la communication, les échanges ou les dialogues sont peu denses. Ils sont à l’image d’une société et de son histoire où le silence prévaut et prédomine encore malgré les évolutions techniques. À Sri Lanka, le silence marque le respect, la sérénité et le refus de l’offense. Ce carnet de voyage respire donc ce pays dans sa quintessence avec seulement quelques mots : simplicité, bienveillance, solitude et prouesse.

Béziers, A walk aside - Version corrigée avec l'aide de Janet Daldy

Fichier audio du texte "La Commune 1"

Version anglaise. Translation : Christine Scott Fox. Moussa woke up in the Airbus A300 still feeling agitated. The handcuffs had not been removed, and his guard occupied the adjoining seat. Moussa had not realised that the last drink he had been given after leaving the Vincennes immigration detention centre had contained a powerful sleeping drug.

Pauvre homme, c’était sous une pluie battante, et un linceul de brouillard que ce jour-là, il procédait à l’inhumation de son fidèle compagnon, Bobby.

Béziers, a walk aside. Janet Daldys's corrections.

Béziers, a walk aside _ Janet Daldy's corrections

Versión en español. Traducción Mari Luz Ponce. Mayo de 2014, noreste de Kidal, Mali. Fin de la operación militar Serval. La voz de Kamel Aït Aïssa retronaba con un eco ensordecedor sobre el macizo montañoso como una llamada sin fin destinada al desierto.

Lu par l'auteur.

Poème mis en musique et interprété par Julien Clerc. Texte, analyse et jeu pour la classe de FLE niveau B1

Un compositeur - Une oeuvre. Lettre imaginaire d'Erik Satie à lui-même. Texte et vidéos pour la classe de FLE niveau B2-C1.

Ce document est un guide illustré non touristique à caractère social et humain d'un pays encore peu ou mal connu.

Version française. Mai 2014, nord-est de Kidal, Mali. Fin de l’opération militaire Serval. La voix de Kamel Aït Aïssa se répercutait en écho assourdissant sur le massif montagneux comme un cri sans fin.

Poème de Robert Desnos, composé et chanté par Têtes raides. Etude et Analyse pour la classe de FLE A2/B1

Je présente ici une nouvelle, « Ahungalla », un texte ou récit à caractère littéraire, et son « making of », l’histoire de sa construction avec la méthode oh HISSE. La nouvelle s’inspire d’un fait divers dont la trace est un article du Sri Lankan Daily Mirror paru le 26 juin 2017. Suit ma traduction en français. Ensuite, vous trouverez une présentation de la méthode « Oh ! HISSE » définie dans mon atelier d’écriture. Son application sur l’article du Daily Mirror nous permet de proposer un synopsis avec diverses options. Pour finir, je vous livre quelques réflexions sur la reconstruction de texte. Bonne lecture !

Tout d’abord, les 2 ingrédients d’un récit c’est l’émotion, et le voyage dans le temps et l’espace. Le stimulus, tant de la lecture que de l’écriture c’est l’émotion : la surprise, la découverte, l’aventure, l’amour, la souffrance (trop souvent), l’injustice, etc. La méthode d’écriture simple proposée ici repose sur le modèle sémiotique inspiré par Propp et Greimas (voir page suivante). J’y ajoute quelques postulats et arrangements.

Version française. Moussa se réveilla encore fébrile dans l’airbus A300. Toujours menotté, son gardien situé sur le siège d’à côté. Moussa ne s’était pas vraiment rendu compte que la dernière boisson, prise après avoir quitté le centre de rétention de Vincennes, contenait un puissant soporifique.

Traduction de Bayan, le roman de Pramudith Rupasinghe. 1er chapitre.

Niroshini Gunasekara, professeure de Français et docteur à l'Université de Kelaniya, a accompli un remarquable travail de traduction en cinghalais avec la nouvelle "L'arganier".

Je recherche une voix de femme pour interpréter ce texte ? contact@jeanpaulfaure.com